vendredi, décembre 30, 2011

oxymore émotionnel

Qu'est ce que c'est un oxymore émotionnel me direz-vous?
c'est aller courir en testant ma nouvelle playlist années 80, et finir à la fois fier d'avoir accompli son objectif, et honteux de l'avoir fait en écoutant corinne charby

mardi, décembre 20, 2011

dis moi qui tu es!!

Le B.A BA de la vie de l'externe, c'est savoir faire une observ.
Une observ, comme çà, ça a l'air tout con, vous demandez au patient pourquoi il vient, ce qu'il fait dans la vie, ses antécédents, où il a mal, vous écoutez son coeur, ses poumons, son ventre, en gardant le sourire au cas où vous trouveriez un truc sans le faire paniquer.
Voilà, ça c'est la théorie.
En pratique, il y a plusieurs niveaux.

Niveau 1: beginners
patient jeune, coopérant, mince, ohohoh qu'est ce qui vous est arrivé mon bon monsieur, vous êtes tombé d'une échelle, c'est pas de bol, on va faire des radios.

Niveau 2: medium
Le même mais bourré.
-vous avez mal monsieur?
-nan
-vous avez quel âge?
-nan
-ah, et vous habitez où?
-nan
-ah...je vais vous examiner
-nan
-si, allez, lachez mon sthéto, allez...

Niveau 3: difficile
la personne âgée, gentille, mais qui comprend pas tout, qui prend plein plein de médicaments, si, vous savez le petit comprimé jaune, ah çà tous les matins, et qui a mal depuis, oh ça fait longtemps, là, et puis là, un peu partout, mais ça dépend et puis ma fille elle vient le vendredi mais pas tout le temps.

Niveau 4: hard core
Le patient originaire de Mongolie, qui ne parle pas un mot de français, ni d'anglais, ni d'aucune langue latine connue, mais qui parle un peu russe.
Connaissances actuelles en russe personnelles: "merci" et l'intégralité des paroles de "Katyusha" (utilité: néant, à part le faire marrer éventuellement)
lecture du cyrillique: néant.
game start

samedi, décembre 10, 2011

first mistake

-ça se passe comment dans ton service?
-pas la joie, ils meurent tous en ce moment.
Voilà, c'est en prononçant ces paroles que je me suis rendu compte avec horreur qu'il n'y avait pas que des externes que je connaissais dans l'ascenseur mais malheureusement aussi des gens en civil qui allaient sûrement rendre visite à des proches.
Mériterais des baffes tiens....
Je dois avouer que j'ai prié très fort pour qu'aucun ne descende à mon étage.

vendredi, décembre 02, 2011

les trentièmes rugissants

Si je fais le comparatif de ma vie le jour de mes 30 ans avec celui de mes 20 ans:

20 ans:
-étudiant
-en 4ème année post bac
-actuellement à Tours
-pas d'argent
-célibataire

30 ans:
-étudiant
-en 4ème année post bac
-acutellement à Tours
-pas d'argent
-célibataire

Comme quoi le vieil adage est vrai: l'important n'est pas le point d'arrivée mais le chemin parcouru entre temps (enfin j'espère)